Audace Institut Afrique (AIA) est un groupe de réflexion indépendant à but non lucratif qui considère la liberté comme le remède à la pauvreté.
Par ses publications, ses séminaires, ses conférences et ses recherches, l'AIA stimule le débat politique en proposant des réformes fondées sur le libre marché, l'accroissement de la liberté économique, la propriété privée, l'État de droit et les libertés individuelles. L'AIA s'efforce également de renforcer la société civile par le biais de réunions de discussion et d'un programme d'éducation complet destiné aux étudiants.
Inspirer des idées audacieuses sur le développement de l'Afrique
Sur le continent, les débats sur les politiques publiques sont réduits à néant au détriment de la politique politicienne. Il est donc essentiel que la génération d'idées soit confiée à un groupe de réflexion indépendant.
L'AIA entend contribuer au renouvellement de la pensée et au rétablissement de la matrice idéologique en abordant sans tabou les causes structurelles de la pauvreté en Afrique et en proposant de nouvelles voies de progrès. L'Institut entend agir à la fois à la base et au sommet du processus de création de richesse, en consacrant une partie de ses activités à la sensibilisation du public, tout en contribuant à la vie des idées, à la recherche et à l'amélioration des politiques publiques de manière plus générale.
Pourquoi un think tank dédié à la promotion de la liberté en Afrique ?
Tous les indicateurs de liberté économique montrent que liberté et progrès sont étroitement liés. C'est une vérité universelle. Plus un pays accorde de liberté à ses habitants, plus ceux-ci s'enrichissent, vivent en paix et sont heureux. Or, parmi les plus mauvais élèves du classement mondial, on trouve des pays africains, en particulier la Côte d'Ivoire. Une aberration qui justifie la création de l'Institut Audace Afrique.
Cependant, il faut aussi noter que les politiques libérales sont souvent rendues responsables, à tort, du retard du continent. Il est important de montrer que depuis les indépendances, l'Afrique n'a connu que des modèles gouvernés par des Etats trop interventionnistes et dépendants des institutions financières internationales. La vague de privatisations des années 1990, par exemple, ne peut être attribuée aux politiques libérales, car les ventes ont été réalisées sans appel d'offres, en dehors du marché, et ont abouti à des monopoles protégés. Ces échecs ont donné au libéralisme une connotation négative. Il est nécessaire de briser ces préjugés et de donner un sens réel au mot liberté.